dimanche 15 mai 2011

Petit poème made in moi!

Cela a commencé au croisement d'un regard...
Des yeux d'un gris bleuté croisèrent soudain les miens.
Captivants, brillants comme la rosée du matin
Je vis au travers d'eux une lueur d'espoir.

Mon souffle se coupa, je n'pouvais plus penser
Pas même à ce délicieux moment de bonheur...
En un regard rempli des plus nobles beautés,
La courbe de tes yeux fit le tour de mon coeur!

Puis un sourire timide s'échappa de tes lèvres
Plus émouvant encore qu'une déclaration.
Malicieux, envoûtant, plein d'ardeur, de passion
Me transportant alors dans le plus beau des rêves!

Un moment éphémère, tellement doux, délicieux...
Et pourtant éternel parmi mes souvenirs!
La douceur d'un sourire, le charme de tes yeux
Ont fait éclore en moi un infini désir...

dimanche 16 janvier 2011

Jeux d'enfants...

Retour à St-Guinoux après un petit détour aux quatre coins de ma mémoire! J'ai frôlé la mort à plusieurs reprises dans ma vie : je me suis fait poursuivre par un chien enragé, ai survécu à un pseudo cancer des os, suis tombé d'une voiture en marche, ai participé à une émission du club Dorothée (véridique!!!)... Wow et je suis toujours là malgré tout! Cependant tout ceci n'est rien à côté de ce qui va suivre... Suspens! Je vous laisse découvrir une autres de mes palpitantes aventures à St-Guinoux...

Nous étions tous les cinq posés dans le jardin
Assis là, sur la table à contempler le champ.
Moi, Lénaïck, Julie, Stéphanie et Damien
Ne savions que faire pour occuper notre temps.

Tout ce qui nous tentaient nous étaient interdit:
L'ascension périlleuse de notre cerisier,
L'exploration flippante du cimetière maudit
Et la course effreinée dans le champ d'à côté.

Cette dernière attira pourtant notre attention...
Il s'agissait d'un champ recouvert de maïs
Dont chaque plant pouvait presque toucher les avions
Tellement ils étaient grands, couverts de feuilles bien lisses.

Nous décidâmes donc, en dépit de nos parents,
L'interdit augmentant encore plus notre envie,
De nous aventurer dans ce maïs géant
Pour jouer tous les cinq au chat et à la souris.

Nous étions comme des fous, courant dans les allées
Que formait le maïs parfaitement aligné.
Lénaïck nous cherchait car nous étions cachés
A cinq ou six mètres d'elle, mais bien dissimulés.

C'est alors qu'un grondement lointain se fit entendre,
Un gros bruit de moteur et de feuilles arrachées!
Il n'était pas question de rester et d'attendre,
Car un monstre pouvait surgir et nous manger!

Nous nous mîmes à courir aussi vite que possible
pour se mettre à l'abri de cette bête affamée!
Cet être terrifiant nous avait pris pour cible,
Il nous fallait déguerpir pour lui échapper!

Le jardin était là, à seulement quelques pas,
Encore un p'tit effort et nous serions sauvés!
Nous arrivâmes enfin, dans un piteux état
Mais n'avions qu'une envie, c'était nous retourner.

Ce qui nous poursuivait n'était en rien une bête
Ni même une chimère ou une chose monstrueuse!
Ce n'était pas non plus mon Cerbère à trois têtes
Mais une impressionnante moissonneuse batteuse!

Cette petite aventure nous servit de leçon,
Plus jamais nous ne sommes allés jouer dans le champ.
On préférait plutôt rester dans la maison
A écouter, bien cachés, les discussions des grands...

Voilà une autre de mes aventures qui, heureusement, s'est plutôt bien finie. On était alors inconscient de ce qui aurait pu se passer, ils nous était simplement arrivé quelque chose d'effrayant et d'excitant à la fois!

Une aventure de plus gravée dans ma mémoire...


Ça cocotte...

Retournons le temps d'un article dans un passé beaucoup plus proche cette fois. En effet, il m'est arrivé cette semaine une chose plutôt loufoque... Comme tous les matins mon réveil sonna à 7h10 précise. J'ouvris alors les yeux, grognant quelques mots avant de me lever. Le rituel du matin commença:

- Petit tour au toilette,
- Passage par la salle de bain histoire d'être présentable,
- Habillage,
- Un petit verre d'eau et hop! Direction ma garderie du matin.

J'y vais à pied car celle-ci se trouve à quelques rues de chez moi. Je dois traverser Porchefontaine et ses petites rues pour y arriver. Je marchai, tête baissé, perdu dans mes pensées, mon esprit sans doute rester au lit... Je passai alors à côté de quelque chose qui retint mon attention. Je m'arrêtai pour me retourner et là "surprise!" quelque chose me fixait... Un chat me direz-vous, ou peut être un chien pourquoi pas, voir même un pigeons. Eh bien non pas du tout, c'était en fait une énorme poule qui me fixait, plus grosse qu'un ballon de basket. Elle était là, normale, à me regarder l'air de dire : "Qu'est-ce qu'il a lui, il a jamais vu une poule?"... Bref j'étais là, en plein milieu de Versailles, sans la moindre ferme aux alentours, toutes maisons fermées et une poule gargantuesque me dévisageait! Un peu interloqué je continuai alors ma route et me retournai quelques mètres plus loin : elle n'était plus là...
Je me demande encore si je ne l'ai pas rêvé, elle était pourtant bien là, près de moi, immobile à me fixer... Je ne sais pas... Mais j'adore ces moments, loufoques, presque irréels qui animent timidement notre quotidien...

Etoiles... (2)

J'en suis arrivé à vous parler des étoiles car une soirée passée avec mon frère m'est revenu en mémoire...
Nous étions en vacances, lui et moi, à Hirel, petit village de Bretagne de 107 habitants situé entre Dol de Bretagne et Cancale. Ce village longe la baie, nous offrant une vue rêveuse sur le Mont-Saint-Michel. Contrairement aux idées reçues, il ne fait pas si moche que ça là-bas, non, non, non et l'été peut y être très agréable!
Nous étions donc sortis faire un tour lui et moi (ainsi que David et Julie) dans la campagne près de chez ma tante. La nuit commençait doucement à tomber, les oiseaux se faisaient plus silencieux laissant place au grésillement des grillons. Nous suivions une petite route empruntée principalement par les tracteurs du village qui dormaient maintenant bien sagement dans leur grange. Nous sommes enfin arrivés dans un petit terrain d'herbe à 100m de la dernière bâtisse. Le ciel orangé avait laissé place à un ciel perdu entre un bleu sombre et un noir éclairci tacheté de milliers de petites lucioles. On s'y serait perdu... Rien à voir avec ce ciel "artificiel" parasité par les lumières aveuglantes de la ville et à travers lesquelles seuls les plus brillantes étoiles arrivent à se frayer un chemin.
Nous nous sommes donc allongés dans l'herbe, dans un silence solennel, comme si plus rien d'autre n'existait à par nous... Nous sommes restés ainsi un peu plus de cinq minutes lorsqu'une étoile filante embrasa le ciel. Elle était magnifique! Dix centimètres de magies à nos yeux, qui en réalité devaient faire une centaine de kilomètres! El là, une question s'échappa de la bouche encore innocente de mon frère :

"Pourquoi l'étoile elle se déplace?"
"Toutes les étoiles se déplacent tu sais! Celle-là est simplement plus près de nous..."
"Aaah... Et pourquoi elle elle a une queue?"
"Parce qu'elle a traversé la grande couverture qui recouvre la Terre et elle va tellement vite, encore plus vite qu'une fusée, qu'elle devient très chaude, tellement chaude qu'elle s'enflamme! Et ce sont ces flammes qui forment cette queue. Et dès qu'elle s'écrase sur le sol, elle s'éteint..."
"Elle s'écrase sur nous? Eh mais elles sont méchantes!"
"Mais non elles ne sont pas méchantes. Elles ne tombent jamais sur les gens. Et puis la plupart du temps elle disparaissent avant de toucher le sol."
"Ah ouf! Donc elles sont gentilles!"
"Elles ne sont pas gentilles non plus, elles sont elles tout simplement..."
"Kévin j'ai envie de faire pipi!"...

Oui, un moment comme celui-là ne dure jamais très longtemps, surtout avec une petite tête blonde comme lui! Bref il a fait son pipi et s'est réinstallé près de moi. Nous sommes alors restés allongés tous les quatre à discuter de tout et de rien, à se disputer sur qui est le plus fort entre Donatello et Léonardo (Léonardo bien sûr avec ses katanas, Donatello n'avait qu'un ridicule bâton...) bref, à vivre...

"Pourquoi?"

"... Parce que c'est toi j'voudrais un jour un enfant,
Et non pas parce que c'est le moment.
Parce que c'est toi,
Je veux te voir dedans..."

mardi 4 janvier 2011

Pensée du soir

"Mais l'amour, tu peux tout le garder! Un soir, je te l'avais donné. Et reprendre, c'est voler... et reprendre, c'est voler..."

Enfance

Un instant illusoire dans la vie d'un homme,
Un rêve intense, saisissant, rempli d'émotion
Mais qui s'évapore, brumeux, nébuleux
Pour enfin disparaître au réveil de l'esprit.

Un instant éphémère dans la vie d'un homme,
Un écho résonnant à l'aube de notre existence,
Dont la force laisse place à un murmure fragile
Pour enfin disparaître en un souffle léger.

L'enfance est une chimère, un mirage sans nom,
Un monde utopique où règne l'innocence,
Un bout de paradis où l'on aime à s'y perdre
Mais que l'on ne peut rejoindre qu'au détour d'un souvenir...

Etoiles...

Les étoiles...
Elles ne sont ni bonnes... ni mauvaises...
Elles se contentent simplement d'être là...
Vestiges d'un monde inconnu aux frontières insaisissables...